Explication importante sur le rôle de Nounou
Je prends le temps d’écrire un message long et détaillé, parce que c’est un sujet important et que je veux que ce soit clair pour tout le monde.
Quand on parle de régression ABDL, il est fréquent que l’enfant intérieur ressente des besoins très forts : recherche de réconfort, envie de tendresse, parfois même le réflexe de tendre les bras pour réclamer un câlin. C’est une réaction naturelle, car la régression ouvre une vulnérabilité profonde et réactive souvent ce que l’on n’a pas eu ou ce qu’on aurait aimé avoir.
> Mais je dois être honnête dès le départ : je ne fais pas de câlins.
Pourquoi pas de câlins ?
-Parce que mon rôle n’est pas d’être votre maman, ni votre petite copine.
-Je suis comme une vraie nounou agréée qui garde des enfants.
👉 Une nounou, ce n’est pas une maman :
-Elle veille à l’enfant,
-Elle prépare les repas,
-Elle propose des activités,
-Elle raconte des histoires,
-Elle encadre les règles,
-Elle apporte une douceur professionnelle.
Mais elle n’endosse jamais le rôle de la mère.`
👉 Une nounou, ce n’est pas non plus une copine de cœur ou une petite amie :
-Elle garde une certaine distance,
-Elle s’occupe, elle encadre,
Mais elle ne rentre pas dans une intimité amoureuse ou affective qui brouillerait les repères.`
Et moi, je fonctionne pareil.
Je suis Nounou ABDL : je vous apporte un cadre régressif, des rituels, de la structure, de la bienveillance…mais je ne suis pas et je ne serai jamais :
> ❌ votre maman de substitution
> ❌ votre petite copine
C’est une limite essentielle, car les câlins physiques amènent une proximité affective trop forte.
Ils créent un lien émotionnel qui peut devenir confus et dangereux:
> -Certains pourraient s’attacher à moi comme à une mère qu’ils n’ont pas eu,
> -D’autres pourraient se mettre à me voir comme une copine ou une partenaire,
Et au final, cela générerait de la dépendance affective, des attentes irréalistes et beaucoup de souffrance.
Et ce n’est pas du tout ce que je souhaite.
Ma façon d’être proche de vous.
En revanche, cela ne veut pas dire que je garde une distance froide ou impersonnelle.
Je peux être proche de vous comme une bonne copine, une amie :
Je peux rire avec vous, et partager des moments légers et complices, vous guider pas à pas dans vos activités. Je ous rassure avec ma voix, mes mots, mes rituels, et vous apporter de la douceur à travers le change, le biberon, les histoires, les repas, les jeux.
Je mets beaucoup d’énergie dans ma façon de parler, d’encadrer, d’apporter de l’attention et des détails. C’est ma manière à moi de donner de la tendresse, sans avoir besoin du contact physique des câlins.
Il faut aussi comprendre quelque chose de simple : `je ne suis pas tactile. Ce n’est pas dans ma nature.`
Chacun a sa façon d’exprimer la bienveillance et l’affection.
Certains passent par le toucher, d’autres par les mots, d’autres encore par les gestes d’attention. Moi, c’est par le cadre, les soins et la constance.
Donc si vous venez chez moi, ce que vous trouverez c’est :
-Une voix douce quand je lis une histoire,
-Une main attentive quand je vous change,
-Une patience pour vous guider dans vos petites tâches,
-Une organisation qui vous sécurise,
-Des activités pensées pour vous faire plaisir et stimuler votre imaginaire.
> Mais vous ne trouverez pas de câlins, ni de gestes tactiles qui pourraient créer de la confusion.
En résumé
-Je suis Nounou ABDL, pas maman.
-Je ne suis pas tactile, donc pas de câlins.
-Je ne suis ni votre maman de substitution, ni votre petite copine.
-Je peux être proche comme une bonne copine/amie, avec complicité, humour et attention, mais toujours dans un cadre clair.
-Mon rôle est de vous apporter un environnement régressif, structuré, sécurisant et bienveillant, comme une vraie nounou avec de vrais enfants.
Cette limite est essentielle pour que tout reste sain, équilibré et sécurisant.
C’est ce qui me permet de donner de la place à votre enfant intérieur, sans créer d’attentes impossibles ou de dépendances affectives.
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