ABDL est un acronyme qui signifie Adult Baby / Diaper Lover.
Il regroupe deux réalités parfois liées, parfois distinctes :

• Les AB (Adult Baby) sont des adultes qui aiment se comporter comme des bébés ou des jeunes enfants. Cela inclut le port de couches, les vêtements régressifs (bodys, pyjamas, tétines, doudous), les rituels du coucher, ou des activités enfantines.

• Les DL (Diaper Lovers) sont des personnes qui apprécient le port de couches pour le confort, la sensation, la sécurité ou la détente, sans forcément chercher à régresser ou à adopter un comportement infantile.

L’ABDL est avant tout une expérience psychologique et émotionnelle : un moyen de se relâcher, de se sentir protégé, ou de renouer avec des émotions qu’on a parfois étouffées dans la vie d’adulte.

C’est la question la plus fréquente — et aussi la plus mal comprise.
L’ABDL n’est pas une pratique sexuelle en soi.
Certaines personnes peuvent y trouver une forme de bien-être sensoriel qui leur procure du plaisir, mais pour la majorité, il s’agit avant tout de réconfort, d’apaisement et de lâcher-prise.

La garderie de Nounou Sady est un espace non sexuel, consacré uniquement à la régression émotionnelle et psychologique.
Les comportements à caractère érotique ou fétichiste y sont strictement exclus.
Le but ici est d’apaiser, de relâcher la pression, de se reconnecter à soi, pas de susciter l’excitation.

Parce qu’au fond, personne ne guérit totalement de son enfance.
Certains ont eu une enfance trop courte, d’autres trop dure.
Certains ont manqué de tendresse, d’écoute, ou ont grandi trop vite.
La régression ABDL permet alors de revenir dans un état émotionnel où l’on se sent en sécurité, aimé, protégé, sans jugement.

C’est une manière de réparer symboliquement ce qui a manqué — sans forcément chercher à reproduire l’enfance, mais à retrouver une paix intérieure.
Pour beaucoup, porter une couche, être pris en charge, ou s’endormir avec un doudou procure une détente totale que la vie adulte ne permet plus.

Un AB (Adult Baby) aime l’ensemble de la régression : le rôle, les rituels, les vêtements, la dépendance, les soins, les câlins, etc.
Un DL (Diaper Lover), lui, aime surtout le port de la couche, sans chercher à imiter un bébé.
Il peut rester pleinement adulte dans son comportement, mais aimer la texture, la chaleur, ou la sensation de sécurité qu’elle apporte.

Chez Nounou Sady, il existe un espace pour chaque profil :

• La Garderie ABDL pour les régressions douces et complètes.

• Le Coin DL pour ceux qui aiment les couches mais préfèrent un cadre adulte et libre.

Assumer son côté ABDL, c’est avant tout comprendre que ce n’est pas une honte.
Ce n’est ni une maladie, ni une perversion.
C’est une forme d’expression intime, émotionnelle et souvent thérapeutique.

La première étape consiste à l’accepter soi-même : à reconnaître que cela fait partie de vous, sans culpabilité.
Ensuite, il faut trouver le bon cadre pour l’exprimer : seul, ou accompagné d’une personne de confiance.
Chez Nounou, ce cadre est déjà posé : bienveillance, non-jugement, sécurité.

Enfin, n’essayez pas de tout expliquer ou justifier : ce n’est pas à vous de prouver que vous êtes “normal”, c’est au monde d’apprendre à accepter la différence.

Non, absolument pas.
C’est une confusion très grave et très injuste.
Les ABDL sont des adultes consentants, qui rejouent des rôles entre adultes dans un cadre sécurisé.
Il n’y a aucune implication d’enfants, ni de désir envers eux.
Les ABDL imitent l’état émotionnel du bébé, pas un véritable enfant.

Dans la garderie, cette distinction est non négociable.
Toute personne mélangeant ces notions ou ayant des intentions déplacées est immédiatement exclue.

Oui, tout le monde peut ressentir un jour le besoin de lâcher prise.
Mais tout le monde ne l’exprime pas de la même manière.
Certains le font par le jeu, d’autres par la détente, la méditation ou la dépendance encadrée.
Le monde ABDL accueille des profils très variés : hommes, femmes, couples, curieux, timides, hypersensibles, introvertis, etc.

Ce n’est pas une catégorie, c’est une façon d’être.
Et il n’y a aucune “bonne” ou “mauvaise” manière d’être ABDL.

Chaque séjour est adapté à votre âge régressif et à vos besoins.
Avant de venir, vous remplissez une fiche (pré-check) pour préciser vos attentes, vos limites et vos besoins médicaux éventuels.

À votre arrivée, tout est pris en charge : vêtements, change, rythme de la journée, repas, temps calmes, jeux, sieste, etc.
Le cadre est strict mais bienveillant : vous laissez votre téléphone, vos responsabilités, et vous redevenez petit, sous la surveillance de Nounou.

Il ne s’agit pas d’un jeu sexuel ni d’une improvisation : chaque détail est pensé pour provoquer un vrai lâcher-prise émotionnel et mental.

Parce qu’un bébé, ça doit être propre et net.
Le rasage intime est une question d’hygiène et de cohérence.
Il facilite le change, évite les irritations, et accentue la sensation de régression.
De plus, cela marque une vraie préparation symbolique : se débarrasser des marques du monde adulte pour redevenir petit.

Seulement vos chaussettes, votre carte d’identité et éventuellement votre doudou personnel.
Tout le reste est fourni : vêtements, couches, biberons, accessoires, etc.
Si vous avez vos propres bodys, tétines ou pyjamas, ils peuvent être acceptés sur accord préalable.

Une valise trop chargée est souvent un signe de stress : ici, vous n’avez besoin de rien, juste de vous laisser aller.

Les séjours sont généralement individuels pour garantir une immersion totale.
Mais la garderie propose parfois des séjours duo, pour deux ABDL partageant la même régression ou souhaitant vivre l’expérience ensemble.
Le cadre reste le même : bienveillance, respect, et aucune interaction sexuelle.

Oui, et c’est très clair :

• Pas d’actes sexuels.

• Pas de gestes déplacés, de nudité inappropriée ou de demandes suggestives.

• Pas d’objets adultes (sextoys, plugs, etc.).

• Pas de téléphone, ni d’appareil photo.

• Pas de consommation d’alcool, ni de produits altérant la lucidité.

La garderie est un lieu de pureté et de régression, pas un espace de fantasmes sexuels.

C’est normal. Beaucoup ont peur la première fois.
Vous vous sentez vulnérable, exposé, jugé… mais Nounou n’est pas là pour juger, elle est là pour accompagner.
Chaque arrivée se fait en douceur, avec écoute et patience.
Vous gardez toujours le droit de parler, de demander une pause ou d’exprimer une gêne.
Il n’y a pas de honte à vouloir être pris dans les bras — il y a au contraire une grande maturité émotionnelle à reconnaître ce besoin.

Oui, dans de nombreux cas.
Pour certains, la régression permet de retrouver confiance, de libérer les émotions refoulées, ou d’apprendre à se reconnecter au plaisir simple.
Ce n’est pas une thérapie médicale, mais une expérience psychologique réparatrice.
Beaucoup sortent apaisés, recentrés, et avec une meilleure estime d’eux-mêmes.

L’ABDL, c’est un refuge émotionnel.
Un espace où les adultes laissent tomber leurs masques, leurs blessures et leurs rôles pour redevenir vulnérables sans danger.
C’est un monde fait de rires, de silence, de tendresse et de confiance.
Un endroit où la honte n’a pas sa place, où tout est permis sauf le mal-être.

“Je ne vois pas un adulte qui joue au bébé.
Je vois une âme qui cherche à guérir.
Et si je peux offrir ce cadre, ce regard et cette sécurité, alors j’ai fait mon rôle de Nounou.”