Tu viens en couche, en body, prêt à retrouver une place d’enfant…
Mais voilà que tu rechignes :
« Non j’ai pas envie de sieste. »
« Les purées, j’aime pas. »
« Tu pourrais me laisser mon téléphone un peu ? »
Alors soyons clairs tout de suite.
Quand tu entres dans ma garderie, tu entres dans mon cadre.
Ce n’est pas un hôtel, ce n’est pas un gîte fétichiste, ce n’est pas un espace de consommation où tu choisis ce qui t’arrange.
C’est une structure de régression, avec ses routines, ses règles, ses horaires.
Tu peux être fatigué. Tu peux avoir des craintes. Mais tu dois aussi te laisser guider.
Parce que si tu résistes à tout, si tu ne veux rien faire, si tu viens juste pour « être en couche et rien d’autre », alors tu n’es pas dans la bonne maison.
Je ne punis pas dans la garderie classique. Mais je peux très bien mettre fin au séjour si ton attitude bloque tout.
Et si tu choisis l’option Coin des Grands mais que ça ne te convient pas ?
Là, c’est encore plus simple.
Le Coin des Grands n’est pas une expérience douce.
C’est une immersion structurante, parfois humiliante, qui repose sur le lâcher-prise absolu.
Si tu viens avec une posture de contrôle, d’exigence, ou sans t’être renseigné au préalable, tu vas mal le vivre.
Et je ne te ménagerai pas pour autant.
C’est un espace pour ceux qui savent ce qu’ils viennent chercher. Pas pour les curieux, pas pour les capricieux.
Et si tu t’écroules à la première contrainte, alors oui : tu seras noté comme instable, et non réinvité.
En résumé :
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La garderie classique, c’est pour régresser avec douceur, mais dans un cadre strict. Si tu refuses tout, tu sors du cadre.
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Le Coin des Grands, c’est pour être déconstruit et reprogrammé. Si tu n’es pas prêt, tu seras broyé par l’expérience.
Alors pose-toi cette question :
Tu veux jouer ? Ou tu veux vraiment redevenir petit ?
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