Il y a quelques mois, j’ai pris une décision qui a surpris beaucoup de petits : fermer la garderie telle qu’elle existait.
Ce n’était pas un caprice. Ni une fatigue passagère.
C’était un besoin vital.
J’avais créé un espace doux, stable, plein de peluches, de doudous, de couches bien pliées et de pyjamas à capuche.
J’avais tout pensé pour accueillir, rassurer, structurer.
Mais à force de voir passer des visiteurs non investis, des profils instables ou des personnes qui "voulaient voir", j’ai fini par m’épuiser.
"Je peux venir tester une heure pour voir ?"
"Je veux bien porter une couche, mais pas si c’est une avec des dessins."
"Tu peux me réveiller à 10h ? J’aime pas les horaires trop stricts."
Non.
La régression n’est pas un loisir à la carte.
Elle demande du lâcher-prise, de la régularité, du respect du cadre même (et surtout) quand on est un tout petit.
J’ai donc arrêté. J’ai pris du recul. J’ai réévalué tout le système.
Et j’ai compris qu’il fallait reconstruire sur des bases plus solides.
Ce que j’ai supprimé :
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Les séjours sans engagement clair
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Les profils non définis qui venaient "voir ce que ça fait"
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Les options trop souples, qui rendaient le cadre flou
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Les messages quotidiens de petits qui posaient des questions mais ne venaient jamais
Ce que j’ai mis en place :
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Deux univers distincts :
La Garderie Classique (routines, soin, écoute, règles de bébé clair)
Le Coin des Grands (régression forcée, humiliation, discipline, pour les plus avancés) -
Des conditions de réservation strictes.
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Des tarifs en cohérence avec le matériel utilisé et l’énergie investie.
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Un règlement non négociable.
Et tu sais quoi ?
Depuis, tout a changé.
Les petits qui viennent sont sincères. Les séjours sont plus riches. L’ambiance est redevenue magique, intense, sécurisante.
En refermant les portes aux touristes de la couche, j’ai ouvert un vrai cocon à ceux qui en ont besoin.
Et toi, tu veux vraiment régresser ? Ou juste t’amuser ?
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